Evolution de la médecine

Animisme

Avant l'apparition des grands empires, la conception de la santé dépendait des esprits et des forces spirituelles cachés dans la nature...

Egypte

La santé dépend des agents surnaturels liés aux dieux et déesses...

Babylone

La santé dépend des mythes et de la magie...

Grèce

Avec Hippocrate la santé va avoir une approche scientifique (de cause à effet)...

L'Orient

médecine traditionnelle chinoise

Il existe deux courants de pensée:

 

  • Chinoise : la santé dépend de l'univers dans lequel l'homme appartient dont il est le microcosme
  • Indienne : la santé dépend non pas de l'univers mais du déséquilibre des humeurs des cinq éléments qui constituent l'univers et l'homme.

       

l'ayurvéda

L'Occident

L'univers de Ptolémée (corps céleste tourne autour de la terre) laisse place

à l'univers de Copernic (corps céleste tourne autour du soleil); il y a une

influence mécanique de la vision du monde sur la médecine.

Copernic
l'influence mécanique de Copernic sur la médecine

Moyen-âge

Cette période est marquée par le rationnalisme d'Aristote et la pression exercée par l'église (déni de l'existence de l'atome, du vide, de l'infini); Galilée fait les frais de cette infuence au 15ème siècle.

17ème siècle

Newton
Descartes
  • Newton découvre la loi de l'atraction universelle (espace, temps, masse, gravitation, dualité matière/vide, loi du mouvement); la loi de l'univers est immuable, stable, en inertie et passive.
  • Descartes développe la méthodologie du réductionnisme, c'est à dire l'analyse des problèmes en les réduisant à la base. Ce mode de penser va perdurer jusqu'au 20ème siècle.

 Voici les concéquences :

- Ecologique : la terre n'est plus vue comme une mère nourricière

                     respectée, mais comme une machine qu'on disèque pour

                     mieux la comprendre

- Biologique : le réductionnisme de Descartes va faire avancer la science

                    jusqu'à la cellule mais reste inadapté sur l'explication de son

                    fonctionnement (cellule, chromosome, gène) car chaque

                    système est un monde à lui tout seul

- Médicale : le réductionnisme sépare le corps de l'esprit, c'est à dire corps

                  et psychologie, social, environnement de la maladie.

                  Dès lors le corps est traité en pièces détachées en oubliant

                  le patient dans sa globalité, la psychologie dépend de l'enfance

19ème siècle

Virchow
Pasteur
  • R. Virchow établit la biologie cellulaire comme la base de la science médicale
  • Louis Pasteur établit la théorie microbienne unique des maladies et évince la théorie de A. Béchamp  selon laquelle la maladie est un ensemble combiné de facteurs débouchant sur un déséquilibre interne. Pour Pasteur, un microbe égal une maladie, ce qui était en accord parfait avec la vision cartésienne des organismes vivants. L'apparition de plusieurs épidémies en Europe à cette époque fournirent l'occasion idéale de démontrer la validité de son concept. Grand chimiste et orateur de talent, doué d'un sens de démonstration spectaculaire, a bénéficié d'une façon exclusive du soutien de la presse et des milieux politiques de l'époque.

   Voici les concéquences :

- Production de multiples médicaments et vaccins. Cela génère un succès

  spectaculaire de la médecine moderne. Cependant il y a une utilisation

  abusive des médicaments, il y aura une reconnaissance tardive

  de la toxicité de certains médicaments

- La technologie médicale va se développer en utilisant des instruments

  de plus en plus sophistiqués, ce qui, petit à petit, va tourner l'attention

  des médecins non plus sur le malade, mais sur la maladie et ses

  symptômes qui seront localisés, diagnostiqués et définis suivant un

  système de classification précis donnant naissance aux spécialisations

  médicales qui vont atteindre aux 20ème siècle un développement

  important

- La pharmacologie favorise le développement de la chirurgie dont

  l'utilisation devient également abusive

 

  • Freud fait de la psychanalyse une science psychologique en étudiant les images mentales, les pulsions et la quantité d'énergie affective non mesurable autour du "ça", du "moi" et du "surmoi"
  • John Watson fait du behaviorisme une méthodologie objective en s'inspirant de la mécanique newtonniène où les comportements dépendent de processus physiologique régis par les lois physique et chimique. S'opposant à Freud, la conscience n'a pas sa place dans la psychologie
Freud
Watson

"En matière de recherche biomédicale, nous avons réalisé les efforts les plus poussés au monde et notre technologie médicale est sans égale...Dans la plupart des cas, nous sommes pratiquement incapables de prévenir la maladie ou de préserver la santé au moyen d'une intervention médicale"

(John H. Knowles, président de la fondation Rockefeller)

Knowles

   Lorsqu'on examine, aujourd'hui, la relation entre médecine et santé, on ne doit pas perdre de vue qu'il existe un large éventail de médecines qui va de la pratique générale à la médecine d'urgence, de la chirurgie à la psychatrie.

   Dans certains domaines, l'approche biomédicale s'est avérée efficace alors que, dans d'autres, ses effets sont restés. C'est ainsi qu'en psychatrie les progrès de la médecine n'ont pas donné  de résultats significatifs. Grâce à la technologie médicale, la chirurgie a atteint, par contre, un degré de sophistication et de réussite qui dépasse toutes les espérances. La médecine d'urgence a connu, elle aussi, de grands succès dans le traitement des accidentés, des infections aiguës et des naissances.

   Mais ces soins qui ont, indiscutablement, une importance décisive dans des cas individuels, n'entraînent pas pour autant une amélioration significative au niveau

de la santé de la population dans son ensemble.

   De plus, la croyance partagée par la majorité des médecins en ce que le déclin important des maladies infectieuses et le mieux-être de la population sont dus aux progrès de la science médicale est éronnée. Les études de l'histoire du comprotement  des maladies réalisées par Thomas Mckeown, une personnalité qui fait autorité dans le domaine de la santé publique et de la médecine sociale, montrent de manière convaincante que l'étonnante réduction du taux de mortalité enregistrée depuis le 19ème siècle est due principalement à deux facteurs :

  • l'amélioration des conditions de logement et de travail ainsi que la qualité de l'alimentation
  • l'amélioration de l'hygiène et de la salubrité publique mais aussi la prise de conscience de l'influence de l'environnement sur la santé de l'homme (mesures sanitaires : traitement des eaux, fosses septiques et tout-à-l'égout, utilisation de savon, aération des maisons, etc...)

Selon l'étude de McKeown, l'impact de l'acte médical vient en troisième rang.

"Les principales maladies infectieuses étaient déjà en régression bien avant l'utilisation des vaccins et l'apparition des premiers antibiotiques."

 

Mckeown

20ème et 21ème siècle

  1.    Maladies infectieuses

La santé des individus est avant tout déterminée par leur condition de vie : logement , travail, nourriture, leur comportement et la nature de leur environnement. Ces differents paramètres variant d'une culture à l'autre, modifient tout autant les schémas de la maladie. A chaque culture correspondent donc des maladies à caractéristiques propres.

   C'est ainsi que les maladies infectieuses qui sévissent dans le tiers-monde ont été remplacées, dans les régions industrialisées, par des maladies qui ne sont pas imputables à la pauvreté et aux mauvaises conditions de vie. Ces maladies dites "de civilisation" (affections cardio-vasculaires, cancer, diabète) sont due au contraire, à une alimentation trop riche, à un abus de médicaments, à une vie sédentaire, au stress et à la pollution environnementale carestéristique de la vie moderne.

"A progrès donné, écrit A. Sauvy, chaque pays choisit ses maladies et ses morts."

Sauvy

 2.     Gaspillage chirurgical


  la science médicale et la socio-technologie ne peuvent continuer indéfiniment à soigner les gens à n'importe quel prix et aucun pays ne peut continuer à dépenser un pourcentage toujours plus important des ressources nationales pour les interventions de crises. Parmi les développements nouveaux et coûteux on relèvera : la dialyse rénale, les greffes et la microchirurgie, les ensembles coeur-poumons artificiels, etc. Tous ont une valeur indéniable, mais peuvent également être considérés comme des efforts héroïques arrivant trop tard dans le système d'intervention.

   Les ressources financières ne sont pas illimitées. Les frais médicaux ne peuvent donc pas continuer à croître plus rapidement que le produit national. Au cours de la prochaine décennie, il faudra immanquablement prendre des mesures pour revoir la base sur laquelle les soins médicaux sont dispensés et remboursés.

"Dans le domaine de la santé, les ressources sont gaspillées, dévorées, par un système de prestations dont l'objectif même est dénaturé; il est trop centralisé, trop sophistiqué; sans rapport avec les besoins des utilisateurs et essentiellement modelé par le choix des bailleurs de services, des producteurs d'équipement, et d'autres"biens sanitaires".

C'est ainsi que née "une industrie de la maladie" qui absorbe la totalité des ressources disponibles et dont le pouvoir croît avec son expansion, c'est la maladie qui fait vivre cette industrie et non la santé."

(Dr Guerra de Macedo, directeur du bureau sanitaire panaméricain)

De Macedo

3.     Consommation pharmaceutique

 

   Pour les dépenses de médicaments par habitant, la France occupe le premier rang en Europe. La consommation pharmaceutique des français est supérieure de 50% à celle des américains et le double de celle de la Grande-Bretagne. Plus de 3 milliards de tranquillisants, soit 5 fois plus par habitant qu'aux Etats-Unis ont été consommés en 1988 en France. La revue "science et vie" (mars 1989) sous l'intitulé "les français camés aux benzodiazépines" révèle la gravité du problème en publiant des chiffres tenus secrets par les laboratoires de pharmacie.

   En une seule année, les français ont acheté 150 millions de boîtes de tranquilisants ou de somnifères dont 114 de benzodiazépines qui représentent la grande majorité de ces médicaments. Cela donne près de 3.5 milliards de comprimés, soit la moyenne effarante de 80 comprimés par adulte. Les ventes de tranquilisants et somnifères n'ont cessé de croître tout au long de ces 20 dernières années.

 4.      Effets et interaction des médicaments

 

   Les médicaments ont toujours été des poisons en puissance et leurs effets secondaires indésirables ont augmenté avec leur efficacité et l'extension de leur usage.

   La consommation excessive de ces médicaments, liées à la méconnaissances, par ceux qui les prescrivent, des inconnues, en particulier dans le domaine tout neuf des interactions, crée une véritable "pollution" dont la conséquence observable est l'augmentation des maladies iatrogènes.

   Dans son ouvrage, "Les grands médicaments", le Dr Henry Pradal donne les indications suivantes : "...5 à 20% des malades sont hospitalisés à cause des médicaments et un fort pourcentage de ces derniers le sont probablement à cause des interactions médicamenteuses. Il est donc extrêmement urgent que le pharmacien et le praticien soient mise au courant du dossier des interactions possibles, afin de prévenir les accidents thérapeutiques d'origine médicamenteuse. Certaines "tables" d'interactions médicamenteuses existent d'ores et déjà, mais -scandale- elles sont protégées par des brevets dont les possesseurs ne veulent pas céder les droits gratuitement au bénéfice de la santé publique. Il existe aussi des abaques assez commodes dont les données ne sont pas encore divulguées à grande échelle pour des raisons d'ordre commercial. La rétention de l'information relative aux interactions médicamenteuses devrait, à nos yeux, tomber sous le coup de la loi. C'est à l'industrie pharmaceutique d'assurer une très complète information en ce domaine. Elle a, pour le faire, les capitaux nécessaires et elle sera le principal bénéficiaire d'une information correcte dans un domaine où le praticien et le pharmacien d'officine peuvent jouer un rôle considérable, si on veut bien leur permettre de le jouer."

Pradal

Conclusion:

   Les effets indésirables des médicaments sont donc importants. Certains créent une accoutumance, d'autre une action mutagène lorsqu'ils agissent en synergie avec l'effet sur le patient d'un colorant alimentaire, d'un insecticide ou d'un pesticide, d'autres comme les antibiotiques, par exemple, altèrent la flore bactérienne normale et contribuent au développement d'espèces bactériennes résistantes capables de proliférer et d'envahir le malade.

Contact

Charles Richard Coindin

Téléclinicien et coach

Bioénergiticien ACMOS

Naturopathie

Psychothérapeute

Ostéopathe

 

12 rue des Primevères

97413 Cilaos

 

Tél : 06 92 27 82 08

 

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